lundi 3 février 2014

Les bases de l'ossature


Avant toute chose, Romain n'aime pas la boue ... et il s'avère que travailler sur l'argile mouillée est plutôt handicapant : ça colle, ça glisse, ça embourbe, bref. 

On a donc étalé une couche de cailloux 10/20 d'environ 5 cm d'épaisseur à l'intérieur de l'enceinte de la maison avec l'aide du terrassier et de sa pelle mécanique.




C'est beau, c'est propre, ça n'empêche pas de s’enfoncer là où la terre n'a pas été tassée mais au moins on garde des chaussures propres et on ne traine plus des kilos supplémentaires à chaque pied.

 






Dans l'après-midi, nous avons reçu notre bois d'ossature, un peu moins de 5m3, livré sur un camion grue collector et déposé sur le tout nouveau lit de cailloux.


Juste à côté du bois, nous avons installé le banc de sciage et apporté quelques compléments pour faciliter la manutention. Nous y avons ajouté :

  • des cales pour fixer l'emplacement de la scie à onglet
  • des rails de niveau pour poser les poteaux d'ossature lors de la découpe (on y ajoutera une butée pour couper les poteaux à la chaine sans avoir besoin de mesurer chacun d'entre eux), ce rail va de gauche à droite pour permettre d'enchainer coupe de propreté et coupe à la longueur souhaitée en faisant glisser le poteau d'un rail à l'autre sans avoir à le retourner.


Parce que ça nous démange, on tente ensuite de mettre en place un première lisse basse. On sort la scie, le perfo, les goujons d'ancrage, la bande de rupture de capillarité. 
Premier perçage : le perfo, avec son foret béton, galère à percer le bois et rentre facilement dans le béton de l'arase. Jusque là rien d'étonnant. On frappe ensuite sur le goujon à la massette pour l'enfoncer ... mais certainement un peu trop fort. L'angle de l'arase se fend emportant un morceau de parpaing :-\
Bonne leçon. On termine de casser le bout d'arase et on le reforme avec du béton et on patiente.

Le lendemain, il pleut toute la journée, pas moyen de travailler, pourtant ça nous démange toujours.

Le sur-lendemain, on peut enfin (re)commencer à mettre en place les lisses basses.

Cette fois-ci on prend le temps de réfléchir un peu :
  • sur la partie de l'arase réalisée avec la pouzzolane, on décide de doubler la bande de rupture de capillarité (il nous semble qu'il suffirait de marcher plusieurs fois dessus pour que les grains de pouzzolane qui sortent la transperce...) 
  • la bande de rupture de capillarité qui fait 50cm de large est placée sur le muret d'environ 46cm de large de manière à dépasser à l'intérieur pour pouvoir retourner le surplus contre la lisse basse quand on enduira les murs
  • on choisit également de pré-percer le bois à la perceuse avec un foret bois

  • enfin, on frappe moins fort avec la massette !
  • on calcule l'angle des découpes pour les ouvertures avec ébrasement (pour faire entrer plus de lumière) : on opte pour 20° ce qui donne un ébrasement d'environ 12,5 cm
  • on place les ancrages des lisses intérieures et extérieures vers l'intérieur du mur pour ne pas placer les goujons sous de futurs poteaux ... 
  • on trace les emplacements des colonnes d'appui sur les lisses pour la même raison




 Au final, on a posé quasi toutes les lisses basses intérieures et extérieures dans la journée. Il faudra tout de même qu'on repasse pour ajouter quelques goujons supplémentaires sur les longues lisses.




Pour les points délicats, l'arase a commencé à se fendre, sans casser, à un autre endroit du muret et on est tombé quelques rares fois sur le ferraillage de l'arase en plaçant les goujons.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire