Aujourd'hui fut un grand jour pour nous car nous avons coulé les fondations de la maison ! C'est une étape symbolique, la maison est assise, elle se dessine au sol et la construction va enfin vraiment commencer.
Nous souhaitions initialement faire des fondations plus écologiques (fondations cyclopéennes, pieux ou pneus) mais la quantité de travail ainsi que les contraintes du sol argileux nous a refroidi. Nous avons finalement choisi de couler des fondations "classiques" en béton armé afin de ne pas s'épuiser dès le début. Ce compromis sera donc le gros point noir écologique du projet.
La première étape, lors du terrassement, a été le décapage de la terre végétale sur la zone de la maison pour avoir un sol dur et stable.
Nous avons ensuite réalisé des "chaises" (d'environ 80cmx80cm) pour accrocher les ficelles qui matérialisent l'entraxe des murs.
Une fois les chaises posées, nous avons pris un bonne demie journée pour implanter la maison, c'est à dire mesurer les dimensions de la future maison, puis vérifier les équerrages et les diagonales (puis corriger les dimensions puis revérifier les diagonales puis corriger ...). Nous avons ensuite planté un tor en fer à chaque intersection de ficelle pour ne pas perdre nos mesures.
Juste avant le passage du terrassier, on trace la maison au plâtre sur le sol, et d'un coup la maison apparaît :-)
Le terrassier se sert de ce marquage pour ouvrir les fondations.
Ici nous devons descendre au moins au hors gel, dans notre cas, en sol prétendument argileux, 80 cm sous le niveau du sol naturel. Le terrassier enlève déjà 40cm de terre végétale, donc le hors gel est vite atteint. Pour la profondeur, nous n'avons pas fait d'étude de sol et ne souhaitions pas en faire. En pratique, le terrassier creuse jusqu'à ce qu'il trouve le sol dur. Au final nous avons des fondations qui vont de 45cm à 100cm de profondeur.
De plus, nous devons creuser sur 60cm de largeur afin d'avoir de la marge pour bâtir nos soubassements qui feront 45 cm de large.
La surprise fut la nature du sol... Tout le monde nous disait que le Lauragais était partout argileux et au final, nous sommes sur une plate-forme rocheuse et sableuse. Du coup, plus d’inquiétude sur les problèmes potentiels de retrait-gonflement de l'argile :-) Par contre pas de bonne terre disponible pour nos futurs enduits :-( on ne peut pas tout avoir...

Nous souhaitions initialement faire des fondations plus écologiques (fondations cyclopéennes, pieux ou pneus) mais la quantité de travail ainsi que les contraintes du sol argileux nous a refroidi. Nous avons finalement choisi de couler des fondations "classiques" en béton armé afin de ne pas s'épuiser dès le début. Ce compromis sera donc le gros point noir écologique du projet.
Ouverture des fondations
La première étape, lors du terrassement, a été le décapage de la terre végétale sur la zone de la maison pour avoir un sol dur et stable.
Nous avons ensuite réalisé des "chaises" (d'environ 80cmx80cm) pour accrocher les ficelles qui matérialisent l'entraxe des murs.
Une fois les chaises posées, nous avons pris un bonne demie journée pour implanter la maison, c'est à dire mesurer les dimensions de la future maison, puis vérifier les équerrages et les diagonales (puis corriger les dimensions puis revérifier les diagonales puis corriger ...). Nous avons ensuite planté un tor en fer à chaque intersection de ficelle pour ne pas perdre nos mesures.
Juste avant le passage du terrassier, on trace la maison au plâtre sur le sol, et d'un coup la maison apparaît :-)
Le terrassier se sert de ce marquage pour ouvrir les fondations.
Ici nous devons descendre au moins au hors gel, dans notre cas, en sol prétendument argileux, 80 cm sous le niveau du sol naturel. Le terrassier enlève déjà 40cm de terre végétale, donc le hors gel est vite atteint. Pour la profondeur, nous n'avons pas fait d'étude de sol et ne souhaitions pas en faire. En pratique, le terrassier creuse jusqu'à ce qu'il trouve le sol dur. Au final nous avons des fondations qui vont de 45cm à 100cm de profondeur.
De plus, nous devons creuser sur 60cm de largeur afin d'avoir de la marge pour bâtir nos soubassements qui feront 45 cm de large.
Ferraillage des fondations
Une fois les fondations ouvertes, il faut vite mettre la ferraille et faire venir le béton. Nous avons donc fait ouvrir le jeudi pour couler le mardi en prenant bien soin de vérifier qu'il ne pleuve pas entre temps.
La mise en place de la ferraille fut plus difficile que ce que nous pensions. Nous avons d'abord disposé des liteaux tous les 2-3 m tout autour des fouilles pour y poser les longrines.
Puis nous avons coupé des tors de 1m pour solidariser tous les angles et les jonctions. La théorie veut un recouvrement de 50 fois le diamètre de la ferraille. Ici, pour de la ferraille de 8mm, il faut au moins 40cm de recouvrement. Nous avons tout ligaturé avec le super outil tornado (indispensable !) en suivant les préconisations trouvées dans le livre "Fondations et Soubassements".

Nous avons ensuite posé les tors des poteaux. Selon notre bible citée plus haut, nous devons couler un poteau de béton à chaque angle et au moins tous les 5m dans les soubassements.
Enfin nous descendons les ferrailles au fond des fouilles en prenant mille précautions pour ne pas ébouler les bords. Nous avons au préalable mis des pierres d'au moins 5cm d’épaisseur au fond des fouilles sur lesquelles les ferrailles vont reposer. Cela permettra au béton d'enrober la ferraille (qui n'a aucun intérêt si elle touche le sol).
Nous finissons en mettant des repères de niveau régulièrement pour aider au coulage.
Un grand merci à Arnaud qui nous a aidé dimanche dans cette tache fastidieuse ! Il a trouvé comment couper les tors d'un seul coup de pince alors que je m'y faisais des ampoules depuis la veille...
Coulage des fondations
En voila le matin fatidique arrivé ! Nous avons préparé le laser et la lisseuse à béton et attendons sagement. Nous avons choisi de couler avec une pompe afin de ne pas trop galérer et laisser un pro gérer le remplissage. Jean de Béton Contrôle arrive avec sa magnifique pompe... et c'est parti !
A partir de là, ça depote, Natalia prend les niveaux et je cours derrière avec la lisseuse.
En une heure et demie et après 3 toupies, le tour est fait. Il reste un petit creux et les deux plot à couler. Jean se gratte le menton et dit "Je pense qu'il faut encore à peu près 3 cubes et demi". 30 minutes plus tard la dernière toupie arrive. On coule les 3,5 cubes et là... ça tombe parfait, à la goutte près :-) Facile...
Nous rentrons pas peu content d'avoir des fondations plutôt propres et régulières. Le lendemain elles ont bien blanchies et sont dures.
Il faut attendre normalement au moins 21 jours pour bâtir. Nous allons en profiter pour faire le cabanon et nous installer pour de bon dans le mobil-home.
Au passage, si vous chercher un terrassier dans le Lauragais, nous avons travaillé avec Jean-Louis Izard, société ALBIAC TP, qui est sérieux, perfectionniste et fait tout son possible pour se rendre disponible malgré du boulot à ne plus savoir qu'en faire. Il a fait tout notre terrassement du chemin d’accès aux fondations.
Au passage, si vous chercher un terrassier dans le Lauragais, nous avons travaillé avec Jean-Louis Izard, société ALBIAC TP, qui est sérieux, perfectionniste et fait tout son possible pour se rendre disponible malgré du boulot à ne plus savoir qu'en faire. Il a fait tout notre terrassement du chemin d’accès aux fondations.