dimanche 24 novembre 2013

Une petite réalisation entre parenthèses

A celles qui se reconnaîtront... Voici l'histoire d'une petite table de cuisine pratique.

Nous vivons donc depuis peu dans un mobilhome et mobilhome signifie petit espace. Mais comme il va falloir y rester quelques temps (vague euphémisme), nous avons décidé de nous entourer d'un confort bienvenu... dont une table petite mais pratique. La première idée était d'aller faire un tour à Emmaüs mais lancés que nous sommes dans le bricolage à gogo, nous avons décidé de la construire, cette table !

Le plan : une table de 80*60cm, 4 pieds fixes de 75cm, une rallonge aussi grande que la table qui se rabat sur un côté de la table, des charnières pour faire le lien et un 5ème pied amovible pour soutenir la rallonge dépliée.

Les fournitures :
  • un plateau en pin de 80*120cm d'épaisseur 2cm
  • 2 tasseaux en pin rabotés de 260cm en 4,5*4,5cm
  • 2 planches en pin rabotées de 170cm en 10*2,5cm
  • des vis 4*30mm et/ou des vis 4*60mm
  • des cales ...

L'idée initiale était d'éviter toute vis visible mais finalement nous n'avons pas eu le choix, l'option de tronçonner la planche pour faire les cales était une mauvaise idée : les cales n'étaient pas assez solides pour permettre de serrer suffisamment les vis d'où une table initialement trop peu rigide. 


On a donc rajouté de plus grandes vis (avec pré-perçage) dans les pieds pour fixer les traverses. 









Voici la table qui trône désormais (ou présentement comme on veut) au beau milieu du mobilhome et qui les jours de fête, en quelques secondes, se transforme !





















Le cinquième pied vient se caler sous la table lorsqu'il est déplié. Une traverse fixée sous le plateau de rallonge permet de la rigidifier lorsqu'elle est en place.







Prochaine étape : protection de la table avec un mélange huile de lin/essence de térébenthine.

mercredi 20 novembre 2013

La première rangée

Et voilà, la première rangée de soubassement est montée. C’était la partie pénible car nous étions dans l'eau et devions composer avec les défauts des fondations. On voit enfin apparaître la maison au sol, et avec le double muret ça commence à ressembler à du GREB. 




Le futur garage (et le chat)

Petite remarque : Il faut penser aux réservations pour le passage des réseaux au fur et à mesure que l'on avance. A chaque réservation, nous avons choisi de laisser un jour, passer les gaines et les enrober de mortier.

La bonne nouvelle c'est que nous ne sommes plus dépendants de l'eau qui stagne dans les fondations et que nous allons pouvoir monter la suite au sec et au propre.
La mauvaise nouvelle est que le froid arrive et les premières gelées aussi. Nous ne pouvons pas avancer s'il gèle car ça stoppe la prise du mortier et le fragilise. Nous sommes donc condamnés à attendre le redoux.
Cela dit il en faut plus pour nous arrêter :-) Nous allons en profiter pour attaquer la construction du poulailler ! A suivre...

mardi 12 novembre 2013

La pluie d'automne

Elle vient d'arriver ... et s'est installée dans nos fondations.

Jusque là nous avions quasiment pu monter la première rangée du muret extérieur sans trop de soucis mais nous avons été stoppés net dans notre élan ce week-end.

Samedi matin, on écope, avec le sourire et sous le soleil, à la pelle à poussière pour terminer la première rangée du muret extérieur.
Samedi soir, la pluie est de retour, Frank enfile un anorak tout à fait sexy pour terminer le montage d'un détecteur sur le cabanon avant le déluge.




Merci à Frank et Sandra d'avoir bravé la pluie pour nous donner un coup de main.

Dimanche, il n'a de cesse de venter et de pleuvoir comme diraient certains :-\ 

Lundi matin, après le déluge, on aperçoit tout juste le béton des fondations sous l'eau !



Trêve de pelles à poussière pour écoper sans fin tels des shaddocks inlassables. A notre ingénieux ingénieur de se triturer les méninges pour pondre la solution miracle ! 

Un tuyau et la merveilleuse loi des vases communicants auront suffit à vider (quasi) toute l'eau des fondations. L'entrée du tuyau doit être totalement immergée et la sortie doit être plus basse que l'entrée.

 


Avec l'aide d'un balais brosse et d'un peu d'huile de coude, nous avons pu vider et nettoyer une partie des fondations. Nous avons finalement débuté, avant la tombée de la nuit, le second muret de soubassement.


Il reste encore pas mal de travail et cette fameuse pluie d'automne n'a pas l'intention de nous simplifier la tâche...